Robert Robert vient de Montréal et fait des chansons sur son ordinateur. BOOST, le nouvel album hopecore et cinétique de l’artiste, fait briller les connexions humaines comme réponse aux pannes de courant qui paralysent nos cerveaux. À l’image du choc électrique ressenti quand deux mains se frôlent, Robert Robert invoque ce qui nous rapproche, ce qui nous éloigne et l’énergie cachée dans ces espaces.
Le parcours musical d’Arthur Gaumont-Marchand prend racine à l’adolescence, à l’apogée de l’époque dubstep. Dans les raves de son Montréal natal, il trouve refuge derrière les platines et s’ancre dans les communautés alternatives de la scène électronique. Robert Robert effectue un virage important en 2021 avec la sortie d’un premier album en qualité d’auteur-compositeur-interprète, Silicone Villeray, chez Chivi Chivi.
BOOST émerge en 2025 après une période de reconnexion entre Robert Robert et son frère qui suscite un certain retour à l’enfance pour l’artiste. Face au tourbillon de la vie à l’aube de la trentaine, il entame le processus créatif en silo, seul avec son ordinateur. Il évacue ainsi le trop-plein de pensées sans nécessairement y apporter d’autres solutions que l’acceptation, la reconnaissance et l’honnêteté. L’album est essentiellement enregistré au Treatment Room, petit trésor caché du Mile-End lové entre un chemin de fer et une cour à bois. Revenant à un mode de création plus instinctif, sa musique pioche ici et là dans des influences pop, techno, électro et dance, mettant de l’avant l’échantillonnage et faisant autant appel à l’instrumentation virtuelle qu’acoustique. Robert Robert enregistre, compose, écrit et réalise cet album aux côtés de son copilote Benoît Parent, avant de confier le mix aux bons soins de son ami Valentin Ignat.
Connu pour sa formule scénique magnétique et infatigable, Robert Robert foulera les planches du mythique Club Soda pour la toute première fois lors du lancement de BOOST, en février 2026. Quand nos points de repères nous feront défaut, nous pourrons toujours nous réfugier dans ses mots et sa musique, en sachant qu’il n’y a pas d’endroit plus accueillant que l’œil du cyclone.
